logo CGT AFPA Après le temps des pleurs, c’est le temps de la révolte.

Il est temps de se révolter, devant le fait que la fermeture d’un centre entraine un drame et la fin de la vie d’un de nos collègues. Christophe avait alerté le directeur du centre avant son arrêt en disant : « qu’il avait des idées morbides suite à l’annonce du PSE et qu’il pensait se pendre dans son atelier ». Ces propos ont été rapportés par la direction aux membres du CHSCT présents.

La médecine du travail alertée immédiatement par le DC l’a renvoyé chez son médecin traitant pour prendre des médicaments pour dormir. Est-ce que la réaction était à la hauteur de la souffrance de notre collègue ?

Nous ne le saurons jamais, car au CHSCT de RILLIEUX du 23 janvier 2019, en présence de Madame la DRH et malgré le déclenchement d’un « danger grave et éminent » d’un élu du CSHCT, il a été décidé de ne pas faire d’arbre des causes de cet accident fatal, ni de transformer l’arrêt maladie en « accident du travail ». Pourtant, suite à un suicide, c’est le minimum qu’on doit à cet agent.

Les directions se dédouanent de leurs responsabilités, renvoyant la faute à d’autres.

Mais pire, il y a le déni de la réalité du mal vivre du centre, du aux impacts et dégâts du PSE. L’absence de directions opérantes n’a pas été sans conséquence non plus et pourtant, l’inspectrice du Travail avait alerté sur ce risque. Puis, les conflits larvés, entre anciens CDI et nouveaux CDD qui acceptent de travailler dans des conditions dégradées, les autres voulant continuer à faire de la formation de qualité.

Cela suffit !


Les relations avec les hiérarchiques deviennent conflictuelles.

Les élus dénoncent les pratiques et propos diffamants du directeur de Pont-de-Claix au quotidien et reprennent à leur compte la déclaration des personnels de ce site qui demandent au DR de faire cesser ces dérives de management.

La délégation CGT dénonce aussi le management sur le site de RILLIEUX d’une MF en CDD qui a déjà connu un PSE dans son ancien emploi et est habituée à travailler qu’en mode dégradé. Elle impose cette façon de travailler aux CDI et « préfére » travailler avec des CDD plus malléables.


SCOOP du DR : la mesure prépa compétence est renouvelée pour l’année 2019. Les élus du CRE ne seront pas aujourd’hui si nous répondons avec d’autres organismes ou toujours seul, ni si les lieux de formations et le nombre de bénéficiaires par centre restent les mêmes, le DR n’ayant pas ces informations complémentaires.

À la date du 18 février, nous avons réalisé 1614 adhésions soit 47,5% de l’objectif des 3450 places totales ouvertes jusqu’en mars

556 bénéficiaires ont obtenu une sortie positif : 64 en emploi, 211 en formation à l’AFPA et 281 en formation hors AFPA.

La délégation CGT constate que pour l’année 2019, le chiffre d’affaire de cette mesure est prévu à 4,7 M€ pour AURA Auvergne Rhône-Alpes. Soit 1700 places à 2800 € cout moyen de cette prestation par personne. Cela correspond au réalisé des 6 derniers mois alors que cela porte sur une durée d’un an.


Économie : interventions et questions CGT

En leur fournissant un budget 2019 fusionnant les deux ex régions, vous ne permettez pas aux élus de ce CRE de faire un comparatif par rapport aux années précédentes. Nous vous demandons de respecter cette instance et nous fournir les éléments économiques de RHÔNE-ALPES.

Prévisionnel 2019 Chiffres d’Affaires :

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Saturation par centre au 06/32/2019

Pour la délégation CGT, le déclin de la situation de chaque centre est programmé depuis longtemps afin de justifier les fermetures envisagées dans le PSE.

En effet, nous savons que certains centres ont refusé de répondre à des Appels d’offres du CONSEIL RÉGIONAL (Roanne), n’ont pas relancé des conventions obtenues depuis plusieurs années avec des entreprises (RILLIEUX ou Bourg), n’ont pas organisé notre maintien sur la ville avec des mairies (Le Teil).

Par exemple sur l’évolution des effectifs de RILLIEUX le 11/10/2017, il y avait 221 stagiaires présents, le 18/07/2018, il n’en restait plus que 92. Tout est prémédité !


Le DR refuse de répondre à l’ensemble des questions CGT sur ce point. Il n’a ce comportement qu’en direction de notre délégation alors qu’il répond aux questions des autres organisations syndicales. Cela confirme que la CGT a une bonne analyse de la situation de la région et des conséquences des décisions unilatérales de la DR sur le déclin du dispositif.


DÉVELOPPEMENT DU SERVICE PUBLIC : AFPA VILLAGE ET INCUBATEURS

La directrice du service public nous explique en séance les évolutions de l’AFPA et son adaptation à des commandes spécifiques d’accompagnement :

  • Lyon métropole : nous répondons à leur marché pour formés des réfugiés afin de permettre à ce public d’être embauché par cette collectivité territoriale. Les centres de Vénissieux et St-Priest sont concernés. Nous sommes dans une logique de parcours : POEC + AIF + Découverte des métiers + contrats de profs à la suite.
  • 100% inclusion avec le consortium OL (PIC) : nous pourrions former de 500 à 1200 personnes en évolution selon les 3 prochaines années, pour des salariés « temporairement embauchés » pour encadrer le bon déroulement des matchs.
  • 100% inclusion avec Clermont ferrant (PIC) : nous pourrions répondre à des besoins de formation sur des projets culturels (festival), ou sportif (rugby) en relation avec Michelin.
  • Bénéficiaires de la protection internationale : avec les Mairies de Grenoble et St-Martin d’Héré, nous pourrions proposer du FLE pour un public visant l’apprentissage dans une logique de continuité de parcours : logement / santé / sport / formation / insertion, etc.
  • Repérage des publics fragilisés (PIC) : cette mesure est dotée nationalement de 1oo M€ par l’État. Nous répondons sur le repérage de jeunes décrocheurs et pour les amener à du pré apprentissage avec Lyon métropole et la SEPR, mais aussi sur les remontées mécaniques pour Annecy et Chambéry.

AFPA village : c’est un nouveau procédé de réponse à un appel à projets ou l’AFPA peut apporter à un consortium ses compétences en termes de construction / conception / complémentarité de parcours.

Les projets doivent dépasser des chiffres d’affaires de +1 M€ d’où les réponses en commun.

  • Projet sur Vénissieux : l’industrie du futur avec la mise en place d’un incubateur
    Une entreprise sociale et solidaire ainsi qu’une entreprise classique, mais aussi une école supérieure et la Métropole répondent en commun avec l’AFPA et deux autres organismes de formation à un des projets. L’AFPA formerait des stagiaires de niveaux 4 et 5 pour l’autre projet.
  • Projet avec Roman : sur un aménagement du territoire et le métier de la chaussure.
  • Réalisation à Valence : avec l’incubateur soudage et robotique de 6 modules de formation.

Incubateur : le prix de vente de la journée de travail sur les formations s’appuyant sur des incubateurs est moindre que le prix du marché car le produit étant innovant, il doit être attractif pour ensuite permettre dans le temps un développement en situation normale de formation


AVIS DES CHSCT sur le Document Unique (DU) et le PAPSE actions prioritaires pour 2019.

La CGT prétend que tous les DU et PAPSE ne sont pas réalisés en collaboration avec les élus. C’est pourquoi, ils ont demandé de pouvoir consulter les avis des CHSCT des centres afin de vérifier que ces documents n’ont pas été faits en cachette afin de répondre à la commande de l’expert de l’IC-CHSCT et ainsi minimiser les RPS du PSE. Le DR refuse cette information au CRE.

Nos doutes sont confirmés !


Adhérez à la CGT !

LE syndicat qui défend le service public, la réponse de qualité à ceux qui en ont le plus besoin, la re-création des collectifs de travail, l’amélioration des conditions de travail du personnel, l’investissement humain dans l’AFPA.

CONTACTS CGT

Représentante Syndicale au CRE
Mylène CHARRE

Les élu·e·s CGT au CRE
Lionel SORLIN
Valérie STEFANINI
Régis LECU

Déléguée Syndicale Régionale
Carmela BAFFIERA