Déclaration CGT au CE extra du 21 juillet 2016 concernant le déménagement du Siège à la Tour Cityscope (ex T9)
Déclaration de la délégation CGT et d’une élue du comité d’établissement Siège et itinérants
CE extraordinaire du 21 juillet 2016
Trois semaines après le déménagement, la délégation CGT et une élue sont déjà en mesure de faire un premier constat des problèmes et/ou nuisances rencontrés par les salariés.
Sur le parking :
- Impossibilité pour les personnes en situation de handicap de badger et/ou d’appeler l’accueil de la Tour.
Sur ce point, la délégation CGT et une élue du CE tiennent à vous rappeler vos obligations légales et conventionnelles en matière de personnes en situation de handicap et vous demande quelles sont les solutions retenues afin que ces personnes puissent avoir accès aisément à leurs places de stationnement. - Une absence et/ou une mauvaise signalétique dans le parking, impossibilité de se repérer aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de celui-ci.
- Un éclairage inadapté et très largement insuffisant, ce qui entraine un sentiment d’insécurité pour de nombreux salariés.
Sur les ascenseurs :
- Un sous dimensionnement des batteries d’ascenseurs lors des heures d’affluence.
La délégation CGT et une élue du CE sont dubitatifs, ce problème est déjà prégnant alors que la Tour est occupée à 50 %, qu’en sera-t-il quand elle sera à capacité maximale ?
Sur la climatisation :
- Des bouches d’entrées et de sorties sont séparées par une cloison (desservant deux bureaux différents), ce qui a pour conséquence que l’air froid est rejeté dans un bureau et une absence de renouvellement d’air et de climatisation dans l’autre.
- Des thermostats aux mauvais endroits, ce qui entraine une modification anarchique des réglages de température.
- Des pathologies avérées (bronchite, rhino-pharyngite avec extinction de voix) dès les premiers jours.
- Des salariés dont le poste de travail est positionné en dessous du rideau d’air (bouche de sortie climatisation).
Sur le bruit :
- Nous tenons à remercier la Direction du choix judicieux de l’usage d’un mobilier métallique pour cloisonner les espaces, celui-ci ayant la fâcheuse tendance à amplifier le bruit.
- Des distributeurs de café bruyants et mal positionnés, ce qui entraine une nuisance pour le personnel proche.
- Un bruit ambiant très perturbant pour nombre de salariés (conversation, téléphone, tiroir, conférence téléphonique, climatisation, etc) dû à une mauvaise organisation du travail en open space.
Ces situations amènent un détournement d’usage des salles de réunions, certaines équipes s’appropriant celles-ci afin de pouvoir travailler dans de meilleures conditions.
D’autant que certains bureaux, qui devaient être mutualisés, restent fermés même lorsqu’ils sont inoccupés.
Sur les vestiaires :
- Ces vestiaires sont inutilisés en raison de l’impossibilité d’y suspendre un vêtement de ville et de leur éloignement du poste de travail.
Alors que la délégation CGT et une élue du CE ont insisté sur ce point, la Direction fidèle à son entêtement a réitéré les mêmes erreurs et sera dans l’obligation de trouver une solution pour que les salariés puissent suspendre leurs vêtements pendant l’hiver.
Sur ce point, nous vous alertons sur la responsabilité de l’employeur en cas de vol d’effets personnels.
Sur la densification :
- Comme prévu, celle-ci est intense et déséquilibrée en fonction des niveaux hiérarchiques et des directions ce qui explique en partie les nuisances liées au bruit.
Pour exemple : la DSI et comptabilité (16ème et 17ème étages).
Sur la restauration :
- Le constat est unanime, le prix du repas est en moyenne supérieur de deux euros par rapport au prix pratiqué à La Noue, cela correspond à une augmentation moyenne de 44 euros par mois.
La délégation CGT vous demande de compenser cette perte de pouvoir d’achat dans un contexte de gel des salaires.
Elle vous rappelle que les salariés n’ont pas à subir les choix stratégiques de la Direction Générale, ceux-ci n’ont pas demandé à déménager.
De plus, il est prévu dans les statuts de l’association gérant le Restaurant Inter Entreprise (dans son article 15) que : « S’il est constaté des pertes, celles-ci sont supportées par les Membres Actifs, dans la proportion de leurs obligations. ».
Dès lors, ne pas augmenter la prise en charge de l’AFPA conduirait inexorablement à une réduction drastique de la fréquentation de ce restaurant et par conséquent, à une participation supplémentaire de l’AFPA auprès du RIE pour combler un éventuel déficit.
Devant ces premiers constats alarmants, mais malheureusement prévisibles, et récurrents depuis que l’Afpa est locataire dans cette tour, la délégation CGT et une élue du CE demandent à la Direction Générale d’apporter une solution pérenne à ces problèmes avant les prochaines vagues de déménagements.
Ils n’accepteront pas que la Direction Générale se décharge de ses responsabilités d’employeur au motif qu’elle n’aurait pas la main sur les parties communes.
La CGT sera toujours présente et engagée pour défendre tous les salarié(e)s pour de meilleures conditions de travail.