À l’AFPA, le 5 octobre 2021, agissons pour nos emplois et nos conditions de travail !

À l’heure où la France tente de sortir d’une des pires crises sanitaires de son histoire, à l’heure où la situation sociale appelle à des mesures fortes visant notamment au renforcement de notre modèle social, le président de la République et son gouvernement accélèrent leur politique libérale et annoncent de nouveaux reculs sociaux. À l’AFPA aussi, on observe toujours plus de reculs ou de menaces, comme la perspective de voir des CDD « d’usage » ; des inégalités flagrantes pourraient se creuser avec les projets de la direction sur les augmentations de salaires : tout est instrumentalisé pour toujours plus diviser le personnel et précariser l’Agence.

Depuis le premier jour de la crise, ils sont pourtant là et répondent « présents » : ceux qui nous soignent, ceux qui nous transportent, ceux qui nous livrent, ceux qui nettoient nos rues, ceux qui construisent nos maisons et nos routes, ceux qui accompagnent nos enfants et ceux qui prennent soin de nos aînés, ceux qui maintiennent ouverts les commerces essentiels, ceux qui permettent aux salariés et privés d’emploi d’accéder à la formation…

À l’Afpa, nous sommes également des laissés pour compte depuis 10 ans, réduits à une simple variable d’ajustement des différents gouvernements dans la politique de l’emploi, de la formation et de l’accompagnement.

Il est temps d’en finir avec les inégalités et l’accroissement indécent des richesses pour les « super-riches » qui, entre mars 2020 et mars 2021, ont vu leur fortune augmenter de 170 milliards d’euros, soit une hausse moyenne de + 40 %, lorsque le SMIC n’a augmenté que de 0,99 % au 1er janvier 2021 ! Pas un jour ne se passe sans que des emplois ne soient supprimés dans l’industrie ou les services publics.

Alors que nous avons subi un PSE avec les résultats que l’on connait, il faut toujours faire plus avec moins de moyens et évidemment sans gagner plus. Nos conditions de travail ne cessent de se dégrader, bientôt des bâtiments seront vendus, nos collègues de la restauration risquent de nous quitter prochainement, et ensuite à qui le tour ? L’hébergement ? Les agents d’entretien ? Les services comptables, informatiques, administratifs ? Que restera-t-il de notre Afpa demain ?

Le gouvernement, aux ordres du patronat, est responsable de cette fracture sociale grandissante. De plus en plus surveillés et contrôlés, force est de constater que cette exigence de contrôle ne s’applique pas aux milliards d’euros qui ont été versés aux entreprises, sans garantie sur le maintien de l’emploi à minima et sans exigence sur le plan social. Là encore, la démonstration est faite d’une société à deux niveaux. Là encore, c’est la preuve que des moyens existent pour que la formation ne soit pas une variable d’ajustement, mais un réel levier pour les salariés en reconversion et les privés d’emploi !

Le 05 octobre, c’est le moment de rappeler à notre direction et au gouvernement :

  • La nécessité d’une réelle augmentation des salaires pour toutes et tous de 3 % pendant 3 ans (8,9 % au total) pour rattraper la perte de pouvoir d’achat, avec 70 euros de plus pour la PRU ;
  • L’embauche en CDI des trop nombreux CDD, l’arrêt de tout projet de précarisation à grande échelle avec l’introduction de CDD « d’usage » et autres contrats de « mission » ;
  • La nécessité de mettre en place d’une réelle politique de santé et sécurité au travail visant à éliminer les risques psychosociaux ;
  • En stoppant les externalisations et en donnant aux salariés les moyens humains et financiers pour assurer leurs missions au service des usagers ;

Il est temps de ne plus céder au « diviser pour mieux régner » de nos dirigeants, car nous subissons toutes et tous ces situations. Nous devons agir collectivement, maintenant !


POUR LE PROGRÈS SOCIAL,ORGANISONS-NOUS,
RASSEMBLONS-NOUS ET MOBILISONS-NOUS !


LE 05 OCTOBRE 2021,
AGISSONS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION !


Le 22 septembre 2021
Le Syndicat National CGT AFPA