Lumière sur quelques points du CSE E de novembre

Pas de remplacement du DRH prévu pour le moment alors que le mois prochain cela fera un an que la région n’a pas de DRH. La direction semble rétissante. Peut-être que les salariés de Normandie n’en n’ont pas besoin…. En personne, le DRH national s’est déplacé pour assister à la plénière en présentiel.

Sur le suivi des appels d’offres :

Après la présentation de la présidente, la CGT fait une déclaration (Cliquer ici pour la consulter)

Peu d’évolution sur les résultats par rapport à octobre, mais avec certitude l’Afpa a perdu plusieurs lots notamment à Cherbourg, Alençon, et Coutances. La DR explique la nouvelle stratégie commerciale pour palier à ces pertes et occuper le terrain jusqu’aux prochains appels d’offre. Notamment en développant l’alternance. Et pour cela, ouvrir des formations avec quelques alternants dans les centres, pourvu qu’on ait un groupe complet à proximité. La CGT analyse cette situation de la façon suivante : le ou la formatrice devra cavaler d’un centre à un autre puisque son contrat de travail est régional, et/ou faire beaucoup de classes virtuelles, de visio conférence, de la FOAD…. Avec des entrées et sorties décalées, qui ne tiendront pas compte d’une quelconque progression pédagogique. Au formateur de s’adapter…Et la qualité des conditions de travail dans tout cela?

Quant au projet de restauration à Cherbourg, la direction affirme qu’elle a informé de ce projet bien en amont, mais a simplement tu les acteurs, tant que le projet n’était pas finalisé. Ce projet sera réalisé sur le site d’Equeurdreville et non sur celui de Cherbourg, avec un restaurant d’entreprise, un restau pédagogique, une école de cuisine normande des produits de la mer et une zone dédiée aux formations de l’école des fourriers (armée).

Compte-tenu que les plateaux de la métallurgie déménagent également sur ce site, que restera-t-il à Cherbourg ?

Sur les groupes ad’hoc et collectif métier : 

Déploiement de l’accord ;

Rappel du contenu de l’accord, principalement pour éviter les RPS. Appel au volontariat aussi bien pour constituer les groupes que dans les collectifs métier. Priorité aux groupes ad’hoc pour compléter le Document Unique.

Sur 7 centres seuls 3 ont constitué des groupes ad’hoc (Caen/ifs/ DR – Coutances- St Etienne du R)

La Cgt informe que des salariés ne veulent pas s’investir (ce n’est pas un ressenti, mais des propos tenus par des collègues) dans ces groupes car ils sont pilotés par la direction et que dans tous les cas ils ne sont pas entendus. La CGT propose que ces groupes puissent se réunir sans la direction locale pour libérer la parole et qu’il y ait un rapporteur auprès de la direction pour transmettre le résultat du travail effectué. La direction rappelle qu’elle est responsable du DU et à ce titre se doit de participer à ces groupes.

Un nouvel appel à candidatures dans les centres non pourvus va être refait : bon courage à celles et ceux qui vont y participer.

Quant aux collectifs de métier qui sont à la main des salariés, aucun ne s’est constituer.

La CGT suggère que, quand les salariés sont sous l’eau (formateur·trices et personnels d’appui …), ils ne peuvent pas se réunir facilement, d’autant qu’aucune heure n’est réellement dédiée pour que puissent vivre ces collectifs.

Accord très bien sur le papier mais pas de moyens sur le terrain pour le faire vivre.

Lancement des boîtes à idées: A Alençon un coin convivial va être créé.

Budget à fin septembre : 

Au ¾ de l’année l’Afpa régionale est à 73% du budget arbitré. Dépenses 71%, moins que prévues. EBE à 4.5 millions.

Dans le CA, il était inclus les « 16/18 », qui n’ont pas généré le chiffre d’affaire attendu. Mais du coup moins de CA = moins de recrutement et donc des dépenses en moins pour le personnel. La direction se félicite de sa saine gestion.

Suivi des emplois :  Toujours des CDD et des intérimaires…

Des nouveautés également avec la création d’un poste de RAP sur le Havre en CDI… (Mais oui, ça existe) et les intendants de site qui prennent leurs fonctions.   La question des augmentations de salaire a été abordée.

Pour les augmentations individuelles :

Le retour des entretiens se fera en décembre par les managers. Ces augmentations pourraient être rétroactives au 1er juillet. Ce sera vu au cas par cas.

Pour les augmentations inscrites dans l’accord NAO qui ne sont pas Générales pour la CGT :

Selon le DRH National, les CDD qui auraient été présents jusqu’à la coupure de Noël 2019 et qui auraient repris une activité début janvier, et donc après le 1er janvier, auraient droit à l’augmentation de leur salaire. De plus il faut qu’ils soient encore présents au moment du versement de rattrapage salarial et sans interruption estivale… Autant dire que pour la majorité des CDD il n’y aura pas d’augmentation, et pourquoi à travail de valeur égale, un nouveau CDD ne percevra-t-il pas la même rémunération que ces autres collègues ? Les nouveaux CDI ? Le DRHN a affirmé qu’il examinerait au cas par cas toutes les situations que l’on pourrait lui faire remonter. Les CDD peuvent compter sur la CGT pour que cesse ce genre d’iniquité.

Ceci n’est pas un résumé de cette réunion, mais seulement des indications sur certaines des questions qui ont été abordées. Pour plus d’explications, vous pouvez contacter :

Patricia Docaigne RS CGT au 06 45 49 06 85