A l’initiative de la CGT AFPA, un rassemblement s’est tenu devant le centre de congrès à Caen (Normandie) ce lundi 12 novembre 2018.
Le comité CGT des privés d’emploi et précaires étaient également présent.
La CGT AFPA a alerté par la distribution de tracts sur la situation des 59 salariés impactés par la suppression de leur poste à l’AFPA Normandie.
Ouest-France était présent, et nous avons non seulement parlé de l’AFPA, mais également de ce que les centres de formation subissaient actuellement avec leurs mises en concurrence et ce qui allait se passer après la mise en œuvre de la réforme de la formation pro.
Le coordonnateur CGT des formations et reclassement des intérimaires sur l’EPR de Flamanville a noté l’incohérence de fermer des formations, des plateaux techniques alors qu’il y a encore 700 personnes à former quand le chantier sera terminé.
Hervé Morin Président de Région et David Margueritte, vice-président chargé de la formation et de l’apprentissage et membre de notre conseil d’administration, ainsi que deux représentants de la préfecture régionale ont reçu une délégation CGT de l’AFPA et du comité Régional CGT.
Pendant environ 30 minutes nous avons pu ainsi exprimer nos doutes sur le bienfondé de ce PSE. Nous avons développé l’idée qu’il faudra porter une attention particulière sur l’âge moyen assez élevé des salariés de cette structure à reclasser si nous n’arrivons pas à faire entendre à notre direction qu’il serait très important de former des CDI, dont les postes sont supprimés, sur de nouveau métiers à exercer au sein de l’AFPA, plutôt que de les licencier.
L’arrêt de formation, la fermeture de plateaux techniques signent la perte des compétences de formateurs très expérimentés et impliquées dans la transmission de leur métier.
Quant à la représentante de l’État, elle approuve ce plan. Elle précise qu’après cette réorganisation viendrait le temps de l’investissement. Elle a précisé que les missions de l’AFPA se centreront désormais sur l’accompagnement pour favoriser des parcours de formation sans rupture ; que l’AFPA gardait l’ingénierie des titres.
Le fait qu’il n’y a plus d’intermédiation entre les personnes et leurs « besoins » en formation n’est pas un problème… Puisque les plus « fragiles » pourront toujours être accompagnés par les conseillers en évolution professionnelle.
M. Margueritte quant à lui ne parle que marché public et code des marchés, alors que d’autres possibilités ne lui semblent pas possibles même pas envisageables. Il préfère dire qu’en région, les relations avec l’AFPA sont les meilleures du monde. Il oublie que l’AFPA est nationale. D’ailleurs il est lui aussi d’accord avec ce plan de réorganisation… Cherchez l’erreur : il n’y en pas.
Les politiques ne sont pas à une contraction près !
Patricia DOCAIGNE Commission exécutive CGT AFPA Bureau Fédéral FERC CGT