Une tour poulailler

Une tour poulailler ou l’art de parquer les salariés comme des sardines !

Dernièrement, la délégation CGT a visité les nouveaux étages de la tour Cityscope (ex T9).

Plutôt qu’un long discours , nous vous proposons quelques photos.

 

Densification des postes de travail

Lors de la remise d’avis sur le déménagement, la délégation CGT déclarait :

« ce projet présente une densité d’occupation élevée des espaces, notamment pour les étages 15 à 18, bien loin des préconisations de la norme qui recommande une surface minimale aux alentours de 10 m² par personne. Cette recommandation, faut-il le rappeler, a pour finalité d’assurer des conditions de travail optimum permettant de fournir un travail de qualité.
Il semblerait que nous soyons plus proches des 6 m² par personne en espaces ouverts, après déduction des bureaux individuels. Pour exemple : au 17 ^ème étage, il est rapporté sur les plans un ratio de surface utile par salarié de 8,5 m² par personne, ce qui pourrait sembler satisfaisant.
Or, après déduction de la surface des bureaux individuels, ce ratio chute à 7,5 m² par salariés et moins de 6 m², si on soustrait les espaces entre les poteaux (1,9 m²). Même si cet espace inexploitable est comptabilisé dans la surface totale utile, nous nous interrogeons sur son intégration à la surface répartie dédiée aux salariés. Il se situe après les rideaux d’occultation et par conséquent inexploitables (hormis le positionnement de quelques armoires basses) !! »
« Cela est d’autant plus préoccupant, qu’il existe une relation entre la densité et l’ambiance sonore. Comme il est indiqué dans le rapport d’expertise, le résultat de l’observation et de l’expérimentation démontre qu’avec 7 m² de surface utile le niveau de bruit préconisé par les normes n’est jamais atteint, et ceci dans les meilleures conditions acoustiques.
Pour rappel, à 10 m² par poste, il l’est toujours.

Dès lors et dans ces conditions, il nous parait impossible d’accomplir un travail intellectuel complexe et/ou demandant une concentration importante.

En effet, les sources de bruit tels que la ventilation/climatisation, les ordinateurs, les sonneries de téléphone (fixes et mobiles), les conversations téléphoniques, les déplacements de sièges, les claquements de portes, de tiroirs, etc., etc. vont avoir un impact sur les conditions de travail et sur les risques psychosociaux, avec une augmentation probable des salariés qui en seront victimes. »

 

Quelques photos valent mieux qu’un long discours, comment peut-on accomplir un travail de qualité dans ces conditions ?

Les vestiaires : comme vous pouvez le voir, il est difficile de suspendre un manteau dans ces « placards ». Pourtant la réglementation est claire, on doit pouvoir suspendre deux « vêtements de ville ».

 

 

Dès lors plusieurs questions :

• Ou les salariés vont-ils mettre leurs effets personnels (manteaux, casques)
• Quid de la responsabilité de l’employeur en cas de vol (ce qui s’est déjà produit).
  Pour rappel : la direction de l’AFPA s’était engagée à respecter la réglementation en séance plénière de CE, résultat ces casiers ne seront pas utilisés (comme nous l’avons spécifié) et il faudra trouver une autre solution.

Ce n’est qu’un premier aperçu, suite au prochain épisode…

La délégation CGT reste très attentive sur ce dossier, elle vous demande de lui remonter toute situation anormale, stressante et/ou perturbante.

Montreuil, le 22 juin 2016