Communiqué des organisations syndicales représentatives CFE-CGC, CGT, CFDT et FO

Les organisations syndicales suspendent les échanges de la négociation du Compte Epargne Temps (CET).

En effet, les organisations syndicales refusent un nouvel accord moins-disant que l’accord en vigueur.

La direction a tenté de renégocier l’ensemble de l’accord, rendant le nouveau texte plus défavorable que l’actuel. Pour les organisations syndicales, c’est inacceptable et déloyal envers les salariés.
La re-négociation de l’accord CET avait pour seul objectif initial, selon la direction, d’assouplir les conditions de son utilisation. Toutes les organisations syndicales étaient en accord avec cette démarche.

Nous revendiquons que la négociation porte sur le seul assouplissement des conditions d’utilisation du CET et sommes en attente du retour de la Direction à la table des négociations avec des propositions conformes à ses engagements et plus favorables aux salariés.

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Déclaration des organisations syndicales représentatives lors de la réunion de “pseudo négociation” sur le Compte Epargne Temps

Les organisations syndicales représentatives sont exaspérées par le relevé des échanges de la réunion du 7 novembre 2024 et le projet d’accord que vous nous avez envoyé.

L’ensemble de nos organisations exige que l’article 7.3 de l’accord en vigueur soit repris intégralement à l’article 3.1 du projet.
De plus, c’est la direction elle-même qui avait supprimé ces plafonds lors de la négociation de l’avenant en 2007.

Le représentant de la direction lors de la réunion du 7 novembre 2024 s’était engagé à retirer du projet l’ensemble des plafonds.

Les organisations syndicales constatent que la dernière proposition est moins-disante par rapport à l’accord en vigueur et ne respecte pas les engagements de la direction, ce qui la rend inacceptable.

Les organisations syndicales considèrent que la direction n’est ni loyale ni sincère et s’interrogent sur la stratégie qu’elle porte en matière de négociation.

Nous suspendons la séance de négociation tant que la direction n’aura pas répondu positivement à la revendication des organisations syndicales.