La CGT n’avait pas signé cet accord en 2000 car il ne correspondait pas à nos revendications et nos valeurs. La CGT rappelle qu’elle est pour la prise de la totalité des jours de congés dans l’année, qu’elle a toujours revendiqué une réduction du temps de travail (32h) et une augmentation de la rémunération.
De plus, lorsqu’un accord est révisé, on s’attend à ce qu’il soit amélioré pour l’ensemble du personnel.
La révision est en dessous de l’original cf. l’alimentation du CET par période passant de 18 jours à 15 jours, de fait nous nous opposons à la réduction des droits des salarié-es.
Enfin, la CGT prend acte que la négociation sur la diversité, contrairement à d’autres, devient anecdotique pour la direction
La négociation diversité est donc sacrifiée sur l’autel des difficultés budgétaires de l’Afpa.
La direction considère qu’investir sur la formation des salarié-es et des stagiaires pour le vivre mieux ensemble est un sujet dont on peut largement se passer.
Ce qui nous pose question quant à l’efficience de la qualité des formations pour accompagner les publics les plus éloignés de l’emploi dans un contexte socio-économique dégradé.
Montreuil le 15 octobre 2024