IS CGT CFDT FO SUD STC

Les syndicats CGT, CFDT, FO, SUD et STC interviennent au Conseil d’Administration de l’Afpa du 3 octobre

L’intersyndicale composée de la CGT, CFDT, FO, SUD et STC est intervenue au Conseil d’administration du jeudi 3 octobre 2024, au centre Afpa d’Olivet.

A l’issue de la lecture de la déclaration, ci-après, nous avons demandé des réponses au représentant des tutelles et en particulier celle de Bercy. Le Président du CA a pris acte de nos revendications qu’il considérait comme légitimes tout en rappelant la situation de l’AFPA.

Le représentant des tutelles (Bercy et DGEFP) nous a indiqué que la réponse aux différents EPIC était en cours d’arbitrage. Qu’il avait bien reçu la proposition d’enveloppe de l’Afpa mais que la situation politique avait retardé ce retour. Bien évidemment il ne nous a pas transmis le montant de l’enveloppe demandée par la direction.

L’intersyndicale a souligné dans la discussion que nous ne souhaitions pas le même traitement que France Travail pour cette année. Le représentant des tutelles s’est engagé à ce que la direction de l’Afpa obtienne une réponse dans les meilleurs délais.

La prochaine réunion NAO aura lieu le 29 octobre, et d’ici là, les syndicats CGT, CFDT, FO, SUD et STC espèrent que la réponse des tutelles sera à la hauteur de nos revendications, soit une augmentation générale des salaires prenant en compte à minima l’inflation sur les trois dernières années et la perte du pouvoir d’achat cumulée des années précédentes.

Intervention de l’intersyndicale CGT, CFDT, FO, SUD et STC

Conseil d’administration du 3 octobre 2024 – Centre AFPA Olivet

Monsieur le Président du Conseil d’Administration, Mesdames et Messieurs les représentant-es de l’Etat et membres du Conseil d’Administration,

Comme l’année précédente, nous intervenons de nouveau au sein du Conseil d’Administration pour porter directement à votre attention nos revendications concernant l’augmentation générale des salaires du personnel de l’Afpa.

Cette démarche fait suite, à la non tenue de la négociation annuelle obligatoire sur la partie rémunération, contrairement aux engagements pris de la direction générale fin 2023 et à l’accord de séquencement.

En effet, la temporalité des réunions n’est pas respectée conformément à l’accord précité et, pour nous, contrevient à la loi. Qui plus est, l’engagement avait été pris par la direction générale de prévoir une enveloppe dédiée dans le cadre du budget 2024. La direction générale nous avait confirmé que cela avait été fait.

La programmation des réunions dans le cadre de l’agenda social prévoyait 4 réunions, (avril, juin, septembre, octobre).

Cependant et comme les années précédentes, nous avons été confrontés à l’annulation des trois premières réunions sous le motif d’absence d’arbitrage de la tutelle de Bercy.

Cette négociation doit s’ouvrir très rapidement, par respect pour les salarié-es de l’Afpa et des engagements donnés aux négociateurs syndicaux.

Pour l’intersyndicale, le déroulement de la NAO 2024 est inadmissible du fait de l’absence d’informations mais aussi de l’opacité au sujet des allers retours déclarés entre la direction de l’Afpa et Bercy.

Que croire ? Qui croire ?

Si l’article 6 du décret 53-707 du 9 août 1953 pose des préalables sur les mesures relatives aux éléments de rémunération dans les établissements publics, les représentants syndicaux s’indignent du processus de décision trop long des tutelles de l’Afpa, ce qui contrevient à la fluidité des négociations, et de fait à leur transparence, leur loyauté et leur sincérité.

Vous ne pouvez pas toujours demander un investissement de tous les instants aux salarié-es et les laisser perdre chaque mois du salaire immédiat, du salaire différé et de la dignité. Nous vous demandons de réagir afin d’éviter que les salarié-es de l’Afpa subissent de nouveau une décennie de gel des salaires.

Nous sommes mandatés par le personnel pour obtenir des réponses immédiates à nos revendications, c’est-à-dire une augmentation générale des salaires prenant en compte à minima l’inflation sur les trois dernières années et la perte du pouvoir d’achat cumulée des années précédentes.

Les salarié-es ne sont en aucun cas responsables de la situation dégradée de notre institution. Ils ne sont pas non plus une variable d’ajustement à la situation économique de l’Agence.

En conséquence, leur travail doit être reconnu pleinement par une augmentation générale des salaires avec effet rétroactif au 1er janvier 2024.

Monsieur le Président du Conseil d’Administration, Mesdames et Messieurs les Représentant-es de l’Etat et membres du Conseil d’Administration, nous sommes le 3 octobre 2024 et il est urgent de vous préoccuper en priorité du personnel de l’Afpa, de leurs salaires, de prendre enfin le temps de vous pencher sérieusement sur les organisations et les conditions de travail à l’Afpa et aussi de son avenir.