Les tutelles décident, l’Afpa s’incline, les syndicats s’indignent !
Lors de l’intervention des syndicats CGT, CFDT, FO, SUD et STC sur l’augmentation des salaires du personnel de l’Afpa au CA du 3 octobre dernier, le représentant des tutelles s’était engagé à apporter une réponse avant la prochaine réunion NAO.
Pour rappel en 2022 : le montant de l’enveloppe était passé de 2,2 M€ à 15 M€. Aujourd’hui, le 29 octobre, la direction nous informe du montant de l’enveloppe concédée par les tutelles pour la NAO AFPA : 2 400 000 € ! Force est de constater que cette année, comme l’année dernière, le compte n’y est pas !
La direction nous a indiqué que la répartition de cette enveloppe s’effectuerait probablement de la manière suivante : 2 M€ pour des augmentations générales et 400 000 € fléchés sur des primes individuelles.
C’est le peu de considération que les tutelles et la direction nous portent !
Pour les syndicats CGT, FO, SUD et STC, le montant du budget alloué est manifestement insuffisant au vu de l’inflation galopante des dernières années et de la perte cumulée de pouvoir d’achat des salariés de l’Afpa ! Cette proposition ne compense même pas l’inflation de l’année en cours
En conséquence, partant du principe que c’est l’ensemble des salariés de l’Afpa qui contribuent à la réalisation de l’activité, nous revendiquons le seul usage du budget à des revalorisations générales des salaires.
Pourquoi nous sommes contre la politique des primes :
- C’est un versement unique et non pérenne
- C’est une mesure qui relève du clientélisme
- C’est une non-reconnaissance de l’investissement de l’ensemble des salariés. Il n’y a pas un seul salarié qui ait démérité !
- C’est une mesure qui se substitue à la promotion et au changement de classe ; c’est un outil de choix pour les directions qui peuvent ainsi s’exonérer de faire évoluer professionnellement les salariés
A l’issue de la réunion qui n’aura duré qu’1h30, la direction a indiqué :
– Qu’elle nous présentera son projet d’accord le 7 novembre prochain, dernière réunion d’un cycle de « non-négociation » qui se tiendra sur une demi-journée.
– Qu’elle se refuse de retourner vers les tutelles pour améliorer le montant de l’enveloppe.
De notre point de vue, pour la direction, le projet est quasiment finalisé.