#10Novembre11h31 – L’heure de l’égalité, pas des reculs !
Depuis 2015, le collectif Les Glorieuses calcule la date à partir de laquelle les femmes en France cessent symboliquement d’être payées par rapport aux hommes. Une pétition est également en ligne.
En 2025, c’est le 10 novembre à 11h31. Au rythme actuel, il faudrait attendre l’année 2167 pour parvenir à l’égalité salariale.
Chaque année, la CGT AFPA relaie ce triste décompte pour rappeler que l’égalité salariale n’est toujours pas une réalité.
Et sur ce terrain, l’AFPA n’échappe pas au constat. Selon le rapport de situation comparé 2024, l’écart salarial entre les femmes et les hommes est de 7% en moyenne – il était de 7,4% en 2021.
Un écart certes plus réduit que la moyenne en France, mais qui reste inacceptable au sein d’une Agence publique sous tutelle du ministère du Travail.
À COMPTER DU 8 DÉCEMBRE À 10H03,
LES FEMMES A l’AFPA TRAVAILLENT GRATUITEMENT.
Lors de la négociation sur l’égalité professionnelle, la CGT a immédiatement dénoncé un projet d’accord vide de sens, sans budget ni objectifs.
Rapidement, toutes les organisations syndicales ont rejoint notre position : impossible de négocier sans moyens.
La direction a finalement choisi d’imposer une DUE (Décision Unilatérale de l’Employeur), balayant d’un revers de main toute négociation collective digne de ce nom.
Le texte imposé supprime plusieurs engagements : plus d’objectifs de mixité, plus d’indicateurs sexués, disparition du budget dédié à la résorption des écarts, retour d’un “seuil de pertinence” de 5 %, et introduction d’un recrutement à salaire variable selon le bassin d’emploi, ouvrant la voie à de nouvelles inégalités.
Résultat pour la CGT Afpa : un texte au rabais, sans moyens, sans ambition, et en contradiction avec les principes mêmes de l’égalité professionnelle.
La CGT AFPA refuse cette résignation et appelle à rejoindre le mouvement #10Novembre11h31 pour une égalité réelle, ici et maintenant.