Le 8 mars, à l’occasion de la journée internationale pour les droits des femmes, la CGT AFPA appelle tous les salarié·e·s à rejoindre les mobilisations organisées dans toute la France.

 

Nous vous invitons à des débrayages à 15h40 car c’est l’heure où, symboliquement, pour un même travail, les hommes continuent d’être payés alors que les femmes commencent à travailler gratuitement ! Malgré les évolutions législatives de ces dernières années, l’objectif « à travail de valeur égale, salaire égal » est loin d’être atteint !

A l’AFPA, les écarts de salaire entre les femmes et les hommes perdurent depuis des années, alors que la grille de salaire devrait attribuer le même salaire aux femmes comme aux hommes.

Si on appliquait l’écart constaté depuis 2012 sur un salaire net de 1500 €, la perte cumulée s’élèverait à 16 653 €.

Le système de rattrapage actuel ne corrige que partiellement les écarts à l’instant T et ne s’applique qu’aux femmes ayant un écart supérieur à 5% ! Ajoutons que les informations transmises ne nous permettent pas de vérifier précisément le montant et les conditions de ces « ajustements » salariaux. Or, cette perte cumulée n’est jamais rattrapée par la direction ! Ce qui n’est pas sans incidence sur le niveau de retraite, d’autant que les femmes exercent plus souvent à temps partiel et ont plus souvent des interruptions de carrière que les hommes.

Cerise sur le gâteau, les mesures salariales de la NAO 2021 sont toutes défavorables aux femmes !

Pour que l’objectif « à travail de valeur égale, salaire égal », la CGT compte sur la mobilisation de toutes et tous.

De nouvelles négociations vont s’ouvrir en 2022, la CGT proposera des mesures pour une réelle égalité, passant par les salaires, mais aussi la revalorisation des métiers à prédominance féminine.