Les infos du Président

Le PRIC 2024-2027 (Pacte Régional d’Investissement dans les Compétences) a été signé entre l’Etat et la Région le 9 avril dernier. L’Afpa Normandie bénéficiera de 163 places de formation supplémentaires en 2024 (79 en mandataire et 84 en co-traitance).

La participation de l’Etat au PRIC 2024-2027 est de 65 M€ pour 2024 et 2025, 53 M€ pour 2026 et 47 M€ pour 2027 : la CGT s’inquiète de cette diminution progressive.

Le marché formation de la Région, démarré en 2022, devait s’arrêter fin 2024. Un appel d’offres aurait dû être lancé début 2024 pour mise en œuvre début 2025. Cependant la Région a fait le choix de proroger le marché actuel jusqu’à fin 2025, pour une prestation similaire. L’Afpa doit donc fournir à la Région une réponse pour le marché 2025 au plus tard le 13 mai prochain. L’enveloppe financière pour 2025 est similaire à celle de 2024, toutefois des discussions sont en cours pour la prise en compte de la hausse des coûts de plusieurs éléments dont la MOPO (Matière d’Œuvre et Petit Outillage) ainsi que les énergies et fluides.

Ensuite la Région va préparer son futur appel d’offres 2026-2029 avec un travail sur l’organisation des marchés publics de formation. Un séminaire sera organisé par la Région courant juin.

Pour l’Afpa Normandie, le début d’année 2024 est correct sur les MNSP (Missions Nationales de Service Public) et le marché Région.

En revanche, les chiffres sont inquiétants pour le marché privé et particulièrement l’alternance. Les commerciaux doivent consacrer l’essentiel de leur temps de travail à des rendez-vous dans les entreprises.

La CGT s’interroge sur la disponibilité des véhicules pouvant être utilisés par les commerciaux, surtout si ce sont des véhicules électriques avec une faible autonomie.

Budget réalisé 2023 et arbitré 2024

Le budget réalisé 2023 ressort en positif avec un EBE (Excédent Brut d’Exploitation) à +1,159 M€.

La partie EPIC (MNSP, Prépa Compétences, Promo 16-18, Réfugiés et Migrants) voit son chiffre d’affaires progresser, particulièrement sur la certification des titres professionnels.

La partie Accès à l’Emploi (Région, France Travail, organismes institutionnels) est globalement aux attendus.

La partie Entreprises (Marché privé) ne réalise que 83% de son objectif. L’alternance a progressé moins vite que prévu.

Les frais de fonctionnement augmentent principalement pour la matière d’œuvre et l’énergie.

Le budget arbitré 2024 prévoit une diminution du chiffre d’affaires principalement en raison de la baisse des commandes de la Région. La stratégie mise en œuvre est de compenser cette baisse avec une augmentation du marché privé. Depuis l’approbation du budget 2024, une diminution des commandes Prépa Compétences et Promo 16-18 a été annoncée. C’est pourquoi les recrutements RH liés à ces dispositifs ont été stoppés.

Les frais de personnel prévus pour 2024 diminuent de 1,5 M€, en lien avec la politique annoncée au CSE Central : des dé-précarisations mais une diminution du nombre de CDD, d’intérimaires et de prestataires de formation.

La CGT alerte sur l’augmentation des charges de travail, jusqu’à parfois arriver dans des situations où tout devient urgent. Une planification concertée avec les formatrices, formateurs, accompagnatrices et accompagnateurs permettrait d’optimiser les moyens humains et techniques avec des dates d’entrées en formation tenant compte de toutes les contraintes (plateau technique occupé par un autre groupe ou une certification). Des procédures existent mais ne sont pas toujours appliquées (revues de lancement). Le manque de temps pour se former et les dysfonctionnements persistants de FINA ne facilitent pas le travail.

L’objectif d’EBE pour 2024 est de 856 k€, pour y arriver il faudra réaliser le chiffre d’affaires prévu concernant le marché privé et notamment l’alternance.

Interactions entre commercialisation et production

Un plan d’action commercial est établi, il permet de savoir par centre et par GRN quels sont les objectifs commerciaux. De cela découle la prospection commerciale.

Pour les formations en alternance, nous partons sur 3 entrées au minimum par an.

Quand on répond à un appel d’offres, il faut savoir si nous avons les ressources pédagogiques, sinon c’est aux ingénieurs de formation de les adapter ou de les créer. Aujourd’hui le formateur ne peut pas tout faire en même temps, former et adapter les parcours.

Les offres courtes et réglementaires sont dans un catalogue établi conjointement avec le national, mais ce n’est pas beaucoup développé en Normandie (exemple : habilitations électriques).

Les petits-déjeuners de l’AFEST permettent aussi de capter des marchés d’entreprise et de proposer nos formations.

L’Afpa est dans une transformation, la réponse à l’unité n’est pas encore dans le modèle de l’Afpa.

Nous voulons alléger la charge administrative des commerciaux, notamment pour l’établissement des conventions.

FINA

355 fournisseurs n’ont pas été payés.

350 factures sont en retard en Normandie, ce qui est dans la moyenne des régions.

Un intérimaire est arrivé ce matin à Caen (16/04) pour les rapprochements comptables (paiement des prestations ou livraisons réalisées)

Toutes les demandes inférieures à 2000 € peuvent maintenant être traitées au niveau régional.

Les réceptions sont parfois difficiles dans les centres, l’équipe achats débloque certaines situations par Teams.

Un nouveau CSE Central extraordinaire est planifié le 24 avril prochain. La direction doit présenter un plan d’action relatif aux TPS et RPS (Troubles et Risques Psycho Sociaux) apparus à la suite du déploiement de FINA.

Absentéisme des stagiaires en Normandie

La Région ne paye plus les heures d’absence des stagiaires, même si elles sont justifiées.

A cela vient s’ajouter les abandons en cours de formation. Le Taux d’absentéisme des stagiaires est actuellement de 9%, ce qui a représenté 158 827 heures en 2023 (équivalent de la production du centre de Cherbourg).

L’objectif pour 2024 est de réduire de 30% les heures d’absence injustifiées des stagiaires, objectif valorisé à 400 k€.

Suivi de l’emploi

Dé-précarisations :

  • 1 personne à Alençon
  • 2 personnes à Cherbourg
  • 2 personnes à Coutances
  • 3 personnes au Havre
  • 1 personne à Rouen

CDD :

Lorsque les CDD subissent une carence entre deux contrats, ils·elles se trouvent souvent exclus des accords de NAO et systématiquement exclus de la prime d’expérience (ancienneté).

La CGT a demandé une augmentation des salaires pour les CDD dont les contrats sont reconduits régulièrement entre deux carences.

Les contrats CDD de 6 mois et plus sont trop souvent à 35h et ne bénéficient pas des jours de RTT.

Les CDD subissent les carences, l’absence de NAO et de prime d’expérience, pourquoi les priver en plus des RTT ? Pour le Directeur National des Ressources Humaines, tous les CDD doivent pouvoir bénéficier des RTT.

Le prochain CSEE se réunira le 21 mai 2024 à Caen.

Pour plus d’explications, vous pouvez nous contacter de préférence par mail et nous vous rappellerons dès que possible.

 

Adhérez à la CGT AFPA pour défendre vos droits,

votre rémunération, vos conditions de travail.

Bulletin d’adhésion (clic)

Syndicat National CGT AFPA
3 rue Franklin
Tour Cityscope
93100 MONTREUIL

01 48 70 53 08
cgtafpa.fr

Copyright © 2017-2024 CGT AFPA