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Depuis plusieurs semaines les logisticiens approvisionneurs, les acheteurs territoriaux et les responsables exécutifs services, se trouvent confrontés à la mise en place du logiciel FINA et de ses dysfonctionnements.
Les témoignages de nos collègues font état de trop nombreux blocages, dont il serait fastidieux d’en faire une liste exhaustive et dont vous en avez certainement connaissance à travers les nombreux tickets ouverts.
Il semblerait que la direction n’ait pas tiré les leçons des précédentes migrations informatiques comme S.I.H.A. ou OSIA à leurs débuts.
FINA est un exemple parmi tant d’autres de migration ratée à l’Afpa.
Que dire de l’accompagnement au changement ? Entre 1,5 jour et 2 jours de formation pour certains salariés sur une maquette en décalage avec celle réellement déployée, des tutoriels construits au fil de l’eau, très peu d’aide et en cas de blocage, on renvoie les salariés à l’ouverture d’un ticket D.S.I.
L’Afpa, organisme de formation depuis 1947, est dans l’incapacité de former suffisamment et d’accompagner son personnel avec pour conséquences de nombreux collègues en grande souffrance et en difficulté. Il ne vous aura pas échappé que le nombre de fiches alerte R.P.S. en lien avec le déploiement de FINA a explosé !
Voici quelques verbatims recueillis :
“Ce qui nous prenait quelques minutes avec S.I.H.A., se transforme en heures avec FINA.”
“Je ne peux pas répondre à toutes les demandes de mes collègues, je suis au bord du précipice.”
“Je ne dors presque plus, je n’ai plus d’appétit, je suis facilement irritable.”
“Je suis en colère face à un mur qui ne comprend pas mes demandes, lors de ma formation FINA on nous avait dit que nous aurions toujours accès à S.I.H.A. On nous a menti.”
Si le but était de bloquer les approvisionnements et les facturations, c’est une réussite !
Et maintenant, comment sortir de cette impasse ? Quelle réponse à la souffrance des salariés ?
Pour la C.G.T., il est inacceptable que la direction se défausse de sa responsabilité en remettant en cause le professionnalisme des salariés.
Il ne suffit pas d’une FAQ, de supports de formation dans VIVA engage ou d’une note récapitulative du D.S.I. et du D.F. telle que celle transmise le 13 février pour résoudre l’ensemble des dysfonctionnements et répondre aux problématiques R.P.S. du personnel.
Pour la C.G.T., il est encore temps de reculer pour mieux déployer et accompagner. Nous demandons, pour le bien des salariés et pour le bon fonctionnement de l’Afpa, l’accessibilité à S.I.H.A. qui est toujours opérationnel, aux utilisateurs en attendant la résolution des dysfonctionnements de FINA.
Nous demandons également à la direction de prendre immédiatement des mesures spécifiques et un soutien efficace et clair de la D.S.I. ainsi que des moyens R.H. face à ces situations de souffrance au travail extrêmement préoccupantes.
La délégation CGT demande à ce que la C.S.S.C.T.C. se saisisse du sujet !
Montreuil le 15 février 2024
