Motion adoptée au 32e congrès de la Cgt-Afpa sur la perspective de création d’une 3e filiale

 

La CGT APFA, réunie en 32e congrès, réaffirme son engagement pour la « déprécarisation » des emplois à l’AFPA, l’amélioration des conditions de travail et un vrai avenir pour l’AFPA et ses salariés.

La perspective d’une troisième filiale, présentée par la direction comme une solution à ses problèmes, comporte pourtant des enjeux d’une autre nature.

  • La création de filiales, observée dans d’autres structures publiques ou privées (SNCF, La poste, Orange, Vinci, …) a entraîné pour les salariés la perte du statut, des manipulations comptables pour les rendre excédentaires ou déficitaires, la dissolution facilitée de la filiale…
  • Si l’emploi semblait « déprécarisé » il entraînerait, pour une partie des salariés, une précarisation de l’activité : mobilité sur d’autres structures, d’autres périmètres géographiques, d’autres publics…
  • Les ressources d’ingénierie et de pédagogie, qui font déjà l’objet de pillages, pourraient de plus en plus disparaître avec l’augmentation des missions dans d’autres organismes.
  • Le dispositif itinérant serait, à court ou moyen terme, remis en cause par cette filiale qui ferait doublon et donc, concurrence.
  • Le « siphonnage » des emplois vers la filiale, qui pourrait concerner plusieurs métiers différents, verra une réduction des emplois dans l’EPIC.

Alors que les collectifs de travail sont déjà dispersés, une filiale supplémentaire ne peut qu’accentuer cette tendance. De même, les conditions de travail seraient fortement dégradées, alors que la réorganisation impacte toujours et de plus en plus, le quotidien des salariés.

Pour la CGT, la déprécarisation doit commencer par l’embauche des CDD actuels en CDI à l’AFPA, notamment sur les 400 postes toujours vacants, suite au PSE toujours non homologué à ce jour.

CGT AFPA, 32e Congrès
Samoëns, le 16 juin 2022